Atrius Klamp [Passeur :: Affranchi]

Nom : Atrius
Prénom : Klamp
Surnom : 82-42
Âge et date de naissance : Inconnu
Race : Humain ?
Clan : Indéterminé
- Rôle : Aucun de défini pour l’instant
Rang : Idem

Description physique : Klamp a l’apparence d’un enfant de 13 ans. Il fait 1 mètre quarante, et sa silhouette longiligne et maigre indique que ses repas furent rarement constituants et suffisamment nourrissants. Ses traits sont fins et droits, ses lèvres bien dessinées.
La première chose qui peut surprendre chez ce jeune garçon sont ses cheveux, qui tout comme ses sourcils, sont opalins. Raides et dépenaillés, ils tombent longuement sur son visage et son dos, s’arrêtant à mi hauteur de ce dernier.
Et puis il y a son regard, vide de toutes expressions, ses yeux sans pupilles. Il n’y a là que deux orifices déserts, d’un blanc tirant légèrement sur le jaune pâle.
Ses vêtements se résument pour l’heure à une simple tenue blanche de patient hospitalier, sale et déchirée par endroit. Dans son dos est écrit en lettres noires délavées: Patient 82-42 (Niveau 17).
Il marche pieds nus, les jambes boueuses et éraflées.


Description morale : Méfiant comme un animal traqué, Atrius ne parle que très peu. Alerte au moindre bruit inattendu, il observe cependant ce monde d’un air ébahi et toujours surpris. Tout est pour lui une découverte, et l’humanité autour de lui semble bien peu d’importance face au miracle d’une brise légère soufflant sur son visage. Se plaisant parfois d’un simple regard vers le ciel, il peut soudain prendre peur et fuir alors que tout est calme autour de lui, et que nulle menace ne semble poindre.
Il n’adresse la parole à ses congénères que pour les abreuver de questions, aussi saugrenues qu’insolites. Des questions qui n’ont qu’un seul but : Se forger une nouvelle mémoire. Car aussi loin qu’il se souvienne, il n’a connu que la détention. Seul ses rêves sont parfois accompagnés d’images étranges, de lieux qu’il n’a jamais visités, de visages qu’il n’a jamais connu. Si un observateur était présent, il constaterait alors que l’enfant parle beaucoup dans son sommeil. D’une langue morte depuis des siècles.
Au final, Atrius Klamp n’est pas seulement à la recherche de son passé véritable, mais d’une place dans un futur incertain.


Biographie : Atrius Klamp n’a vraiment connu que trois personnes dans sa vie : Le docteur Bram, le général Horst, et Miss Pénélope Oriega.
Le docteur Bram était celui qui le connaissait le mieux, celui qui connaissait les mots les plus appropriés pour apaiser ses angoisses lors des tests. Celui qui lui promettait qu’un jour, tout cela prendrait fin. Lorsque le docteur Bram avait succombé à une crise cardiaque devant ses yeux, Atrius avait longuement pleuré. Il s’était alors enfermé dans un mutisme total. Et ainsi fut brisé des années de perfectionnement opéré par miss Oriega.

Pénélope Oriega était la seule femme jamais rencontré par Atrius. Elle était pour lui la plus belle création de la terre, même si ses connaissances dans le domaine se résumaient à de simples images holographique. Pénélope était son précepteur, chargée par l’armée de faire de cette erreur expérimentale, un sujet dont on pourrait se servir un jour pour ses « compétences ». Elle lui parla longuement du dehors et de ses progrès, de l’importance de L’Obscidience. De la nature humaine et de sa complexe contradiction perpétuelle. C’est elle également qui lui révéla son vrai nom, sous le regard désapprobateur du général Horst.
Son attachement pour elle était notoirement réciproque, pensait Atrius, mais il en eut la certitude lorsque la jeune femme débarqua une nuit pour l’aider a fuir cet enfer. L’enfant toute sa vie se souviendra des cris de Pénélope, l’encourageant à fuir sous le déferlement infernal des armes lasers crépitant autour d’eux. Et toute sa vie il se souviendra de ce corps sans vie, aperçu brièvement alors qu’il se jetait dans les canalisations souterraines de la base.
A présent, Atrius ne sait ou allez, ni comment survivre dans ce monde soudain réel et tangible. Mais il sait qui il doit fuir : Le général Horst, le responsable du patient 82-42.
Le général Horst, celui qui l’a toujours regardé de manière méprisante. Celui près à le tuer sans hésitation à la moindre incartade ou faux pas. Celui qui, Atrius le ressentait au plus profond de son être, avait peur de lui et de ce qu’il pouvait représenter.


Autres et détails importants : Un tatouage -82-42- sur le poignet gauche, coté paume.
Reliques et objets précieux possédés : Néant.

Ok, ça roule !

Prends garde à toi.

Merci mademoiselle. Je ferais attention...