Obscidience
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Et dans un soupçon de vent et de délice ..la feuille morte s'échoua
 
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 La routine

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Nequesh

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MessageSujet: La routine   La routine Iconminipostedch0Lun 31 Juil - 5:53

« - Excuse-moi, Maixent, c’est qui le type là-bas ? »

Nequesh désigna un homme dans le fond de la salle, manifestement âgé d’une quarantaine d’année. On ne pouvait définir avec précision son visage, car il était masqué par le long col de son manteau noir et des lunettes de soleil. Mais il paraissait grand et bien bâtit. A ses pieds trônait une mallette de métal attaché à son poignet ballant par une paire de menotte Smith et Wesson ancien modèle en fer forgé, le genre d’objet plutôt rare à Ewigkeit. A coté de lui devisait un petit homme au cheveux gris et à la moustache impressionnante.

« - Lui ? C’est le garde du corps de monsieur Thomas, l’homme qui est à coté de lui. C’est un riche industriel qui est un habitué ici. On dit qu’il a engagé celui-ci il y a peu de temps après que l’autre mourus dans une tentative d’assassinat qui le visait personnellement. Les affres du pouvoir… Tu dois connaître ça dans l’immobilier de luxe, non ? »

L’inquisitrice, sous l’identité d’une représentante en immobilier haut de gamme, eut un mince sourire envers le patron et tenancier du café où ils se trouvaient. C’était un endroit plutôt sombre, bas de plafond, encombrés de fumée de cigares de luxe et d’autres plantes moins orthodoxe. Le fait que la consommation de stupéfiant ne soit pas légalisée ne semblait pas gêner les clients qui étaient tous, il faut l’avouer, des personnes introduites dans les hautes sphères du pouvoir législatif ou juridique. Il y avait là des chefs d’entreprise, des politiciens, des entrepreneurs et d’autres bonshommes puants l’argent à 100 mètres à la ronde. Chacun escortés de leurs sicaires respectifs. La situation au centre du quartier des affaires, ainsi que l’obscurité régnante et le luxe discret et raffiné de l’endroit en avait fait le lieu idéal pour les discussions officieuses. Et une source de renseignements sans égales pour ceux qui savaient par où commencer. Maixent lui-même était un homme très riche, tenir ce bar n’était pour lui qu’un amusement. En plus des avantages politiques que cela conférait…

« - Les gardes du corps se suivent et ne se ressemblent pas. Mais je dois t’avouer que je n’aime pas celui-ci. Il dégage quelque chose… qui me fait froid dans le dos. Pas à toi ? »

Son interlocuteur hocha brièvement la tête, comprenant le sens implicite. Maixent, a l’instar de tout les informateurs de Nequesh, connaissait la véritable profession de la jeune femme. Il s’éclipsa doucement, près à agir quand le moment serait le bon. Si la méfiance se voyait justifiée. A cet effet, Emilia émit un petit message codé au travers de son implant de communication intégré. Une petite tête entourée d’une aura bleutée émergea de la poche avant de sa veste, ainsi que le bout d’une paire d’ailes. Un genre de petite fée. Qui regarda d’un air intéressé le grand homme au fond de la salle. Comme si elle voyait d’autres choses. Puis elle leva la tête vers sa maîtresse et lui fit un grand sourire, avant de pointer du doigt la mallette attachée au poignet de l’homme. Nequesh lui rendit son sourire, puis fit un discret signe du doigt à Maixent. Celui-ci se déplaça vers Monsieur Thomas et commença à lui parler. L’inquisitrice sortit du café, en ayant au préalable laissé le prix de sa consommation. Plus un morceau de dix grammes de Senteur Pourpre. L’ami Maixent allait partir dans les vapes le soir même, avec la bénédiction de l’Inquisition.

Dix minutes plus tard, Monsieur Thomas et son homme de main attendait dans la ruelle déserte derrière le « Nouveaux Monde ». Nequesh arriva sans se presser. Une dague retournée contre sa paume, invisible au regard des deux hommes. Le chef d’entreprise paraissait nerveux.

« Eh bien, mademoiselle, vous vous faites attendre ! Maixent m’a dit que vous avez un tuyau sur des objets magiques d’importance capitale pour moi. Vous voulez combien ? »

L’inquisitrice sourit sans répondre. Puis, plus vite que ne pouvait le voir l’œil embrumé de son interlocuteur, elle se tourna et plaça un coup de pied circulaire dans la nuque du garde du corps. Mawashi-geri. L’homme s’affaissa tel un arbre dont on aurait scié le tronc. L’industriel tenta de sortir une arme de sa veste hors de prix, mais la lame sur sa gorge lui enleva immédiatement toute forme de velléités combatives.

« Monsieur Thomas, un ami à moi m’a dit que vous aviez dans cette mallette quelque chose d’une importance capitale. Vous vous intéressez donc aux artefacts, n’est-ce pas ? Permettez que je vous entrave, et nous allons voir ce que vous cachez là-dedans… »

Après avoir tiré sa corde et attaché l’homme à une rambarde de métal, elle s’accroupie et sortit un cutter laser et fit sauter sans mal l’attache de la mallette. Ce qui s’offrit à ses yeux la fit sourire. Un système d’invocation tout en obscidience quasiment pure, tout le nécessaire pour appeler des créatures ne dépassant pas les vingt centimètres de diamètre. Et au milieu…

« Un souffreteux du monde de Nazla. Déjà utilisé pendant les dernières guerres pour torturer les prisonniers. La souffrance mentale créée par ces créatures est presque intolérable. Tu m’étonne que votre tas de muscle ait eut les foies à l’idée de transporter un truc pareil. Ca vous sert pour conclure les contrats ou éliminer vos concurrents, je suppose ? Evidemment, étant donné que ça ne laisse aucune trace… »

Thomas regardait la jeune femme sans comprendre. Son garde du corps tenta de se relever, mais un coup du tranchant de la main le fit replonger dans les tendres et accueillants bras de la douce Morphée. Puis Nequesh regarda l’homme qu’elle venait de capturer avec un petit sourire.

« Je pourrait l’utiliser sur vous, rien que pour que vous compreniez ce que ça peut faire. Mais bon, c’est pas mon job, et j’ai autre chose à faire. Sachez seulement que vous êtes mal tombés. Fallait que vous vous baladiez dans le Nouveau Monde au moment même où une inquisitrice chassait les magiciens de pacotille dans votre genre (a ces paroles, les yeux de l’homme s’écarquillèrent de terreur). Peut-être que mes supérieurs vous feront subir ce châtiment. Ou alors ça sera pire. Vous serez fixé dans.. je pense… quinze minutes ! Vous m’excuserez de ne pas rester, mais j’ai quelques autres malades dans votre genre à attraper aujourd’hui. Elle lui tapota gentiment la joue. Ne vous en fait pas, si vous coopérez, vous mourrez vite. C’est toujours ça de prit, nan ? »

Puis elle éclata de rire en voyant que l’homme venait de relâcher sa peur et sa vessie sous lui. Manifestement l’argent ne protégeait pas de tout, et il l’avait compris. Elle lui tira la langue, injecta un somnifère au tas de muscle pour qu’il ne se réveille pas avant quelques heures, puis elle disparut dans les ténèbres de la ruelle. En prenant au passage une liasse de documents dans le double fond de la mallette. Au loin, on entendait le rugissement des tuyères des engins d’intervention rapide de l’Inquisition…

{libre, venez me croiser dans une ruelle sombre... niark ! La routine 05u }
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Max Estler
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MessageSujet: Re: La routine   La routine Iconminipostedch0Mar 1 Aoû - 3:12

"-Maxou, mais balances-la!
-Attends!"

Se concentrer, faire le vide. Ne plus penser à rien juste visualiser la trajectoire. Puis prendre son élan, faire glisser l'objet sur le parquet et attendre que la boule viennent renverser les quilles.

"- OUAAAAAAAIIIIIIIIS! STRIKEUH!"

Les quilles qui venaient de tomber se relevèrent presque instantanément et des petite feux d'artifices s'élevèrent des côtés de la piste, pendant qu'un gigantesque "STRIKE" qui explosa de l'écran tactile sur lequel les scores apparaissaient. Max venait de marquer dix points, ce qui lui permit de remporter la partie, au grand dam de ses "potes".

"-Alors Eric? T'as la honte hein? Môsieur le Dieu du bowling!!
-Oui bon ça va hein! Fini ton soda et t'étouffes pas avec!
-T'aimerais bien? Mauvais perdant!"

Max éclata de rire. Ah qu'est-ce qu'il aimait battre Eric sur son propre terrain!

"-Bon quelqu'un veut faire une autre partie? proposa David, un autre de ses amis.
-Nan, désolée, je bosse dans quelques heures, j'aimerais dormir un peu avant! Répondit Lilia, encore une personne qui l'accompagnait.
-Oui moi aussi je vais rentrer, dit Max, j'ai encore de la paperasse à faire..."

Les deux amis se lévèrent, dirent "au revoir" à leurs camarades de sortie. Ils sortirent du bowling et marchèrent un peu sur le trottoir en discutant.

"-Quoi?! Tu lui as dit ça?
-Mais attends, tu penses vraiment que j'ai que ça à faire que de me faire chier avec un patron qui m'exploite et qui fait exprés de faire tomber des dossiers parterre rien que pour mater mes fesses!
-Ton nouveau boulot te plait au moins?
-Oui, bien sûr! Tout est mieux par rapport au taf que j'avais chez perversland!"

Une intersection se profilaient devant eux. Un feu bicolore continuait de passer du rouge au vert et inversement alors que plus aucune voiture ne passait sur le boulevard désert.

"-Bon je dois partir à gauche.
-Moi à droite... Le quartier résidentiel est par là...
-OK! Bah gros bisous mon Maxou!
-Gros bisous ma Lily!"

Ils se firent un petit câlin et la bise avant de partir chacun de leur côté. Il ne faisait pas trés chaud ce soir là et Max ferma son manteau. Il était content, il avait passé une excellente soirée avec Eric, Lilia et David, ses meilleurs amis depuis le lycée. Ils étaient des habitués du bowling, du centre-ville, et tout le monde partait toujours vers la gauche, pour rentrer vers les IHM (Immeubles d'Hébergement Massiff) du centre-ville. Tout le monde, sauf Max, qui partait à droite, vers le quartier résidentiel. Il devait passer par un quartier peu recommendable, mais peu importe, son pistolet était bien en sécurité sous son bras gauche. Il pouvait donc rentrer chez lui tranquillement, la nuit qui plus est, sans être stresser à l'idée de traverser les quartiers mal famés. Mais ce soir là, il ne tomba pas sur des voyous ou des dealers. Non, cette fois-ci, il entendit un bruit lourd, qui résonnait dans les abysses obscures d'une ruelle peu éclairée. Il s'arrêta et passa une main sous bras. Il entendit quelqu'un parler. Cette voix... Elle lui était familière mais il n'aurait pu l'assimiller à un visage... Doucement, il pénétra dans ce coin d'ombre. Il y eut un mouvement, quelqu'un se mit à courir. Dans la pénombre, il apperçu que ce quelqu'un avait des oreilles de chat. Cette fois, il savait à qui cette mystérieuse voix appartenait.

"-Hey, Nequesh!"
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Nequesh

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MessageSujet: Re: La routine   La routine Iconminipostedch0Sam 12 Aoû - 21:52

Nequesh arpentait les rues comme une ombre venue d’un obscur coin d’entre les mondes. Rien de magique là-dedans, simplement une bonne utilisation du mode stealth intégré à sa combinaison. Elle se fondait dans les ombres avec la grâce du chat qu’elle voulait par jeux imiter. Curieuse histoire. Elle n’avait pas encore déterminée ce qui la poussait à s’identifier aux félins, entre les oreilles, les armes blanches et la pénombre. Peut-être l’envie de ne plus jamais être prise au piège. Peut-être une forme de perversité, un jeux macabre avec ses innombrables victimes, humaines ou pas. Peut-être autre chose. La psychologie de bazar n’était pas sa tasse de thé. D’autant qu’il était encore plus difficile de travailler sur soit que sur les autres personnes. Pour autant, se connaître elle-même lui aurait probablement donné un surcroît de confiance salutaire. Bah. Elle verrait ça en temps voulu. Quand elle n’aurait rien d’autres à faire, dans deux siècles probablement.

Distraitement, elle compulsait d’un œil les documents pris dans le double fond de la mallette. Des plans principalement, faits à la main pour la plupart. Des dessins relativement anciens. D’après ce que l’inquisitrice pouvait en juger, ils dataient probablement du début du XXVe siècle. Période charnière dans l’histoire littéraire de France puisqu’elle servait de date à l’avènement du courant littéraire Chaotiste, qui se revendiquait d’une forme d’écriture et de style qualifiée difficilement d’ « entropie littéraire ». Nequesh ne comprenait strictement rien à ces histoires (et pour tout dire s’en fichait un peu), mais Natrelle lui avait fournis une éducation correcte qui lui permettait à présent de reconnaître les caractères utilisés par les Chaotistes. Dans les cercles littéraires, on disait que ceux-ci étaient plus que des écrivains, mais aussi un clan de sorciers influents. Manifestement plus qu’une rumeur, au regard de ces papiers étranges. Quelques formules bizarres, des invocations étranges qui pour l’inquisitrice avaient un rapport avec autre chose. Mais quoi, elle ne s’en souvenait pas. Et quelques plans de machineries mécaniques, des trucs antiques.

Elle n’eût pas le temps d’en apprendre plus des documents. Une voix retentit derrière elle, une voix masculine mais claire, celle d’un homme qui la connaissait. Pas personnellement, mais par son pseudonyme. Comment avait-il pu la voir ? Elle regarda furtivement le témoin énergétique de sa combinaison. Au point mort.

Et merde.

Elle se retourna calmement, toisant celui qui venait de l’interpeller. Un homme un peu plus vieux que lui. Environ 1 mètre 80, les cheveux noirs, une carrure de brute, les yeux verts. Banal. Mais il la connaissait assez pour l’interpeller ouvertement dans une ruelle sombre en pleine nuit. Et il n’y avait pas grand monde pour oser faire ça. La plupart préféraient se cacher ou l’attaquer directement, selon leurs motifs.

« Maximilien Estler. Grand ponte de l’Inquisition. Chef des exorcistes. Il paraîtrait même que tu serait mon supérieur… »

Elle sortit calmement une cigarette volée comme il se doit sur la grosse brute, l’alluma avec un briquet plaqué d’argent prit sur Monsieur Thomas, puis souffla un long jet de fumée grise, juste pour se donner de la contenance. Dans sa tête roulait de sombres pensées. Elle n’aimait pas se trouver face à un collègue de même niveau qu’elle. Principalement parce qu’elle ne voulait pas rendre compte de quoi que ce soit à qui que ce soit. Pas même lui ou Arkenen. Question de principe, de liberté d’action. Mais bon, elle savait bien que ce moment allait arriver un jour ou l’autre. Si seulement il avait pu arriver plus tard…

« Ca m’étonnerais que tu sois là pour saluer mon dernier succès, vu que tu n’es pas vraiment en tenue de travail. Donc je suppose que t’es là pour autre chose. Peut-être même par pure coïncidence. Etrange non ? Enfin, tu vois ce que je veux dire. »

Un jeu de mots sans le vouloir. Ca n’allait pas fort, auparavant elle ne se serait jamais permis. Cette rencontre la génait…
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Max Estler
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MessageSujet: Re: La routine   La routine Iconminipostedch0Dim 13 Aoû - 18:22

[De même niveau que Nequi? Ouah tu vas flatter l'ego de mon Maxou ^^ Enfin ça va, le sien n'est pas aussi développé que le mien mwahahahahaahahahaha kofkofkofkof hum hum...]

L'interpellation que Max venait de lancer eut pour conséquence de voir Nequesh se retourner. Il vit clairement l'inquisitrice le regarder, avec un léger air hautain.

"- Maximilien Estler. Grand ponte de l’Inquisition. Chef des exorcistes. Il paraîtrait même que tu serais mon supérieur…
- Nequesh, ou devrais-je dire Emilia plutôt, bien que je doute du fait que tu apprécies que je t'appelle par ton prénom... Je confirme, il paraît que je suis ton supérieur..."

Max avait prononcé ces mots avec un ton proche de celui de Nequesh, sans pour autant imiter son attitude. Pendant qu'il avait parlé, elle avait sorti une cigarette et l'avait allumée avant de d'en tirer une grande bouffée qu'elle expira en une fumée épaisse qui passa non loin du visage de l'inquisiteur. Il détestait cette odeur âcre de la cigarette, mais il se voyait mal dire: "Pouaheuh, Neqouesheuh arrêteuh!". Il s'efforça de rester stoïque bien que ce ne fut pas chose facile avec cette puanteur que dégageait le tabac. Après cette fameuse bouffée, l'inquisitrice reprit la parole.

"-Ca m’étonnerais que tu sois là pour saluer mon dernier succès, vu que tu n’es pas vraiment en tenue de travail. Donc je suppose que t’es là pour autre chose. Peut-être même par pure coïncidence. Étrange non ? Enfin, tu vois ce que je veux dire."

Bien que la jeune femme savait excellemment bien le cacher, Max perçut tout de même un soupçon de gêne dans ses attitudes, ses paroles. A peine discernable mais présent tout de même.

"-Bon, ok, je vais être clair. Je sais que tu ne m'aimes pas beaucoup voire pas du tout vu, comme tout ce qui appartient de prés ou de loin à l'autorité. Et je te comprends en un sens... Et je sais aussi que j'ai une réputation de tyran abominable qui fait bosser ses employés jusqu'à ce qu'ils soient tellement épuisés qu'ils sont obligés de prendre 3 jours de congés pour récupérer, jours de congés retenus sur la paye d'ailleurs, et je sais trés bien que peu de mes employés, voire aucun, ne m'aime vu que je suis tellement colérique et exigeant qu'il est impossible de travailler avec moi. Et après tout, ils ont raison... Et je n'apprécie pas beaucoup le fait que tu t'éclipses pendant tellement longtemps qu'on se demande si tu n'as pas pris un avion pour recommencer une nouvelle vie à Pétaouchnock... Mais en même temps, je dois dire que tu es l'une des meilleurs Inquisiteurs, Militants et Exorcistes confondus, et que tu reviens toujours, même si c'est pour passer en coup de vent, avec tellement de missions faites qu'on se demande comment tu y arrives. Je sais trés bien que tu n'es pas exceptionnellement à l'aise avec moi et moi avec toi donc, si on faisait, au moins semblant d'être collègues, sans histoires de supérieur ni d'employé, ce serait mieux à la fois pour toi et pour moi."

Cela aurait pu se finir comme ça, avec un accord qui arrangeait tout le monde et qui rendait les gens plus sympathiques par rapport à l'autre. Mais non, il ne faut pas oublier que Max Estler est Max Estler... Déjà qu'il lui avait fait des compliments et qu'il commençait à fissurer on image de dur de dur, de brigand tyrannique exploitant jusqu'à la dernière bribe d'énergie ses employés.

"-Mais euh hum... Prend pas ça pour un statut spécial où je sais pas quoi hein! C'est exceptionnel!"

L'inquisiteur, fier d'an avoir terminé avec sa tirade, aperçu une valise ouverte derrière l'Exorciste.

"-C'est ça dont tu me parlais? L'histoire de réussite? Y a quoi dans cette valise?"
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Nequesh

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MessageSujet: Re: La routine   La routine Iconminipostedch0Mar 15 Aoû - 14:03

Nequesh sourit imperceptiblement. Il se dispersait, le Maxou, il ne savait plus où il allait. Ou il le savait trop bien… Peu importe. Il allait trop vite et trop sûr de lui, ça ne convenait pas. Il lui aurait plutôt fallu agir avec réflexion, précaution, moins arrogant, plus efficacement. Enfin, on ne pouvait pas tout lui demander. Il était un bon chef de guerre, bien que le termes ne soit pas adapté. Il était un bon meneur d’homme et se débrouillait bien contre les fragments d’une quelconque nature qu’ils soient. Pouvait-elle le blâmer de ne pas pouvoir gérer une forte tête impulsive et indépendante comme la demoiselle Nequesh ? Personne n’y était arrivé, pas même son mentor, pourtant bon pédagogue. Et lui avait eu le droit à la crise adolescente. Le pauvre… C’était folie d’essayer de dompter l’indomptable. Maximilien le savait, mais il s’entêtait. En plus il l’avait appelé par son prénom, ce qui était inacceptable. Non, franchement, il partait du mauvais pied avec elle.

Elle pouvait le rabrouer sur place directement, l’arrêter tout de suite avant que son élan ne l’entraîne trop loin. Mettre fin immédiatement à la discussion par une quelconque manière (y compris la possibilité de faire exploser le fumigène que transportait la fée dans quelques coins obscurs). Elle pouvait le faire taire d’une remarque assassine. Mais elle préférait le laisser continuer de cette manière, ne serait-ce que pour savoir jusqu’où il pouvait aller. Il proposait donc une trêve, une conciliation ? Qu’il était chou…

Imbécile.

« C’est pas personnellement à toi que j’en veux, Max. C’est au système tout entier. Je n’aime pas le fonctionnement de l’Inquisition, je n’aime pas ses méthodes et je n’aime pas non plus son administration. Principalement parce que celle-ci veut me diriger alors que ses règles ne s’appliquent pas dans mon cas. J’ai rien contre toi sinon. Mais soyons clairs… »

Plus vite que l’œil de son interlocuteur ne put le voir, elle plongea la main dans sa combinaison et fit jaillir une petite dague de cinq centimètres de long. Celle-ci brilla un instant dans l’air froid de cette soirée de printemps, puis alla se planter dans le mur. A moins d’un centimètre de Maximilien.

« Je m’appelle Nequesh. Tu as peut-être lu ce nom dans mon dossier, mais je ne l’emplois plus. Ne t’avise plus de me donner du Emilia. On pourrait tout les deux le regretter. Toi le premier. »

Le ton de la conversation était donné. Pour autant, il ne fallait pas voir ici une attaque en règle contre le chef des exorcistes. Simplement une petite remise à niveau, ne serait-ce que pour que les choses soit claire. Totalement claire. Puis Maximilien posa une autre question. Au sujet de la mallette de Monsieur Thomas qui était encore posée négligemment, ouverte, avec les liasses de papier qui menaçait de s’envoler au travers de la brise. Papiers que l’inquisitrice rangea calmement dans leur logement, sous le système d’invocation. Un fameux jouet, celui-là. Obscidience d’une pureté rare, et des gravures faites de main de maître. Matériel d’artiste de l’invocation, un Stradivarius de l’Etrange. Probablement issu de la Camorra. Il fallait que Nequesh en parle à la Dame, histoire de voir ce que la maîtresse de cette organisation avait comme infos. Sûrement du lourd. Comme d’habitude. En tout cas, ce n’était certes pas l’affaire de Max Estler.

« Oui, c’est mon coup d’éclat de cette soirée. J’ai arrêté un industriel à la sortie du Nouveau Monde. Il transportait un souffreteux de Nazla dans cette mallette. J’ai tué le fragment et contacté les militants pour qu’ils s’occupent de cet apprenti sorcier. Simplement je crois que j’ai fait ça pour rien. Ce type a des contacts hauts placés. Du genre ministre, lobby,… ou inquisiteurs. Tu saisis ? »

Logique. Les gens de pouvoir se connaissent, ils ont leurs propres réseaux de connaissances. Lesquels sont bien sans nul doutes plus performants et influents que celui d’une inquisitrice noyée dans la masse. Même si Nequesh n’était pas si anodine que ça, elle ne faisait pas le poids dans le milieu des gens hauts placés.

« Mais j’ai au moins pu récupérer son joujou. Je vais l’étudier, déterminer d’où il vient, puis me renseigner. J’ai envie d’aller plus loin dans cette voix. Et c’est ma proie, sans partages… Comme d’habitude, quoi. »

Normal. Vu les plans, cette arrestation n’était qu’un coup de chance qui exhumait une histoire bien plus ambitieuse. Fallait se méfier, se renseigner, découvrir l’ennemi. Et ça sentait la grosse magie à plein nez. Alors l’inquisitrice n’allait pas se défiler, ni laisser les morceaux à quelqu’un d’autre

« Mais assez parlé boulot. Il fait froid et on est dans une ruelle sombre, ce qui n’est pas vraiment génial pour taper la discut. On va chez moi ? »

Ben tiens, changement d’humeur tout d’un coup. Même pas étonnant. Incertaine, l’inquisitrice, impulsive dans son genre.
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MessageSujet: Re: La routine   La routine Iconminipostedch0Ven 1 Sep - 17:19

[Voilà! encore désolé pour le temps de réponse Ichabod ]

« C’est pas personnellement à toi que j’en veux, Max. C’est au système tout entier. Je n’aime pas le fonctionnement de l’Inquisition, je n’aime pas ses méthodes et je n’aime pas non plus son administration. Principalement parce que celle-ci veut me diriger alors que ses règles ne s’appliquent pas dans mon cas. J’ai rien contre toi sinon. Mais soyons clairs… »

Max vit alors une petite étincelle émerger dans l'obscurité. Mais l'étincelle se transforma vite en dague qui alla se planter à une distance infime de l'Exorciste. L'homme entendit alors Nequesh lui dire sur un ton plus que sec qu'il ne devait plus jamais, mais alors plus jamais, l'appeler par son prénom. C'était vraiment une démonstration impressionnante qui témoignait bien de l'habileté de la jeune femme. Max était avait été surpris, trés surpris même, un léger frisson l'avait parcourut lorsqu'il avait vu la lame passer à seulement quelques centimètres de sa tête. Mais faisant honneur à sa réputation légendaire d'homme imperturbable, il ne laissa rien transparaître, du moins, rien de trop visible pour son interlocutrice. Ses doigts agrippèrent alors l'arme et la sortirent du morceau de béton.

"- Ca a le mérite d'être clair..."

Il rangea discrètement la dague dans sa poche droite avant de tendre une oreille attentive aux explications de Nequesh.

« Oui, c’est mon coup d’éclat de cette soirée. J’ai arrêté un industriel à la sortie du Nouveau Monde. Il transportait un souffreteux de Nazla dans cette mallette. J’ai tué le fragment et contacté les militants pour qu’ils s’occupent de cet apprenti sorcier. Simplement je crois que j’ai fait ça pour rien. Ce type a des contacts hauts placés. Du genre ministre, lobby,… ou inquisiteurs. Tu saisis ? »

Max n'en crut pas ses oreilles. Un souffreteux de Nazla? Il n'en avait pas vu depuis une dizaine d'années. Son instructeur à l'Inquisition lui en avait montré un une fois, mais c'était une saisie exceptionnelle de la part de l'Inquisition. Comment est-ce que cet industriel avait pu se procurer un tel objet? Camorra? Sûrement, il n'y avait pas 36000 moyens de trouver des reliques aussi. Vu la finesse de l'objet, il avait du y engloutir un gros morceau de sa fortune... l'Exorciste se demanda même comment il fut possible de récolter une somme d'argent aussi conséquente pour pouvoir se payer une relique aussi pointue dans la domaine de la magie. Et par dessus le marché, Nequesh avait raison, pour que personne n'en ait eu vent, il fallait bien que quelqu'un à l'Inquisition couvre cette personne.

"-Hum... Tu as raison. En ce moment on a quelques inquisiteurs peu scrupuleux qui s'amusent à arrondir leurs fins de mois en collaborant avec ces connards d'hommes d'affaires... Ils sont prêts à tout pour obtenir une relique... c'est presque un concours chez eux... Mais bon je pense que tu sais déja tout ça, c'est un secret pour peu de gens..."

Max devait en parler à Finley, son informateur. Il était en retard par rapport à l'une de ses subordonnée sur une grosse affaire; non pas qu'il ait douté de la capacité de Nequesh à la résoudre, loin de là, mais c'était plutôt le fait qu'il rate un gros coup qui le gênait le plus. La jeune femme tira alors l'Exorciste de ses pensées.

"- Mais j’ai au moins pu récupérer son joujou. Je vais l’étudier, déterminer d’où il vient, puis me renseigner. J’ai envie d’aller plus loin dans cette voix. Et c’est ma proie, sans partages… Comme d’habitude, quoi.
- Manifestement tu es tombée sur du trés lourd... On peut sûrement remonter jusqu'à des gens haut placés dans le même cas que ton industriel. Et que quelques inquisiteurs foireux... En tout cas tu as raison, je crois bien qu'il va falloir se renseigner sur ce truc..."

Max avait peur que l'Inquisitrice prennent mal le fait qu'il vienne mettre son nez dans ses affaires et qu'il veuille lui voler ce gros coup. Il décida donc d'ajouter:

"- Bien sûr je ne cherche pas à te piquer cette affaire hein, c'est la tienne et je noterais sur la rapport de mission que c'est toi qui est en charge de la mission. Parce que oui, c'est moi qui remplis tes papiers de mission. Grâce à Natrelle évidemment."

Cette explication était inutile mais Max venait de lui dire à mots couverts qu'il savait bien quel était le genre de choses qu'elle faisait et qu'il prenait bien conscience de l'excellent travail qu'elle faisait. Bien sûr ce n'était pas dit clairement, il était même quasiment impossible de voir une louange là-dedans. Mais l'Inquisiteur pensait bien qu'elle était assez intelligente pour déceler la chose.

« Mais assez parlé boulot. Il fait froid et on est dans une ruelle sombre, ce qui n’est pas vraiment génial pour taper la discut. On va chez moi ?

Max fut d'abord méfiant. Il pensa qu'il était étrange de la part de l'Exorciste qui ne l'aimait pas beaucoup de l'inviter chez elle. Mais bon, après tout, max savait qu'il n'avait rien à craindre d'elle, du moins si il était réglo avec elle, et laissa le mystère de la raison de cette invitation en suspens.

"- Bah, puisque tu m'invites... J'espère au moins que tu as une machine à café..."

Et voilà qu'il essayait de faire de l'humour... Elle était belle sa tentative... Mais mieux valait que le petit speech qu'il lui avait sortit quelques minutes plus tôt. C’était stupide de vouloir jouer sur le même terrain qu'elle. Il ne fallait pas être aussi arrogant, pas aussi hautain. Max n'avait pas vraiment été fin psychologue sur ce coup-là. La seule personne capable de "faire du Nequesh", c'était Nequesh.

"- Mais juste un truc... Cours pas trop vite steuplait..."
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Nequesh

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MessageSujet: Re: La routine   La routine Iconminipostedch0Dim 24 Sep - 4:49

Un fin sourire apparut sur les lèvres de Nequesh. Fatiguée, la montagne de muscle ? Amusant, ça… Compréhensible, mais drôle néanmoins. Se pouvait-il que l’inébranlable et invincible chef des Exorcistes puisses avoir une quelconque faiblesse ? Toujours utile à savoir ça, quoique la chasseuse doutât qu’un jour Max Estler se retrouva sur sa liste noire. Tant mieux pour lui.

« Ne t’en fait pas, on aura pas à courir. J’habite à l’autre bout du quartier résidentiel, alors on va y aller avec mes propres moyens… Tu vas voir, je pense que tu vas apprécier. »

Tout en marchant, elle songea aux paroles de son compagnon. Des inquisiteurs mal intentionnés. Des traîtres. C’était pas vraiment une nouveauté en soit, plus un secret de polichinelle au sein de l’organisation. Mais ça devenait nettement plus critique si des extérieurs en profitait. Ou en faisait les frais, tout dépendait du point de vue. Comme toujours. Les populations civiles faisaient souvent les frais des trafics entre organisations ou avec les libre-sorciers. Un défaut du système d’autorégulation de l’Inquisition qui devenait par là une de ses faiblesses les plus inavouables. Et des plus paradoxale, bien entendu, car comment expliquer que l’organisation mettait en danger ceux et celles qu’elle avait pour mission de protéger, et qui plus est par les moyens qu’elle avait justement choisit de combattre ?

Laissant là ses sombres considérations –qui motivaient, ceci dit, son désir de ne pas entrer dans le système inquisitorial traditionnel-, elle tourna à l’angle d’une rue pour s’arrêter devant un coin vide et sombre, loin de l’unique holoprojecteur qui illuminait la rue. Vide, mais seulement en apparence, elle le savait. Elle sollicita son implant de transmission et délivra un message par de simples et rudimentaires ondes hertziennes à courte portée. Onde qui fut immédiatement capté par un système automatisé qui réagit en conséquence. Un camouflage stealth se désactiva, révélant la masse de technologie camouflée dans l’espace prétendument inoccupé. Se tenait là un engin élégant et racé, d’environ trois mètres de long pour un de haut. Se tenant sur une seule roue sur laquelle apparaissaient des pointes en acier de faible grandeur, elle comportait tout un attirail d’électronique de haute précision. Entre les deux poignées, on pouvait voir un tableau de bord constellé de boutons ainsi qu’un petit écran de commande. Des connecteurs étaient également visible, ainsi qu’une nappe bio-interface dissimulée juste en dessous. L ‘avant de la machine était plus haut, et la vitre pouvait devenir bulle ou écran holographique selon le bon vouloir du conducteur. La selle pouvait accueillir deux personnes. A mi-chemin entre elle et la roue, une vitre transparente dévoilait en partie un morceau d’obscidience qui alimentait sans nul doute la complexe machinerie. Et sous le tableau de bord, après les phares, surgissaient les orifices de deux canons à plasma à l’allure agressive, en contrepoint du reste de l’engin qui semblait plus taillé pour la vitesse que pour le combat.

« Voici mon unité mobile. Sympathique, non ? Je l’ai acheté il y a des années, et depuis je n’arrête pas de bricoler dessus. »

Elle faucha entre ses doigts agiles le bout de la nappe et la connecta à un port minuscule situé juste derrière son oreille naturelle gauche. Elle avait payé cher pour que le connecteur ne se voit pas trop car, à l’inverse des excroissances de chat, il n’avait aucun charme. Un flot d’informations se déversa dans l’implant, et l’inquisitrice eut accès à tout les événements des dernières heures. Rien de très utile, quelques actions inquisitoriales, un coup de main sur une fabrique de drogues dures par la milice. Pas grand chose de palpitant. Elle se déconnecta puis effleura rapidement un des boutons qui parsemaient le tableau. Les phares de l’engin s’allumèrent alors que le moteur à obscidience émettait une espèce de sifflement. Elle enfourcha la machine, puis fit signe à Max de s’installer derrière.

« Monte, et accroche-toi bien… On va s’amuser ! »

Elle démarra en trombe et sortit du recoin bien trop vite, pour se retrouver sur la route. Dans le virage, son coude effleura la chaussée, puis elle remit son engin d’aplomb. A plus de 100 km/h, elle traversa le quartier en louvoyant entre les rares obstacles. Pour éviter une voiture électrique garée sur le coté de la chaussée, elle donna une légère impulsion à son engin. Des thrusters s’allumèrent sous la carcasse, le faisant s’élever au-dessus du sol. Pendant quelques secondes, ils semblèrent voler dans les airs. Puis ils retombèrent et continuèrent à pleine vitesse pour enfin ralentir devant un immeuble de haute taille. Nequesh ouvrit la bulle de protection avec un sourire et se leva.

« C’était marrant, non ? J’espère que tu t’es bien amusé. »

Un sourire de gamine sur ses lèvres. Esprit de contradiction, probablement.

« Te voici chez moi, j’habite tout en haut. Enfin, ces justes une de mes quelques planques, mais je pense que c’est ma préférée d’entre toute… »

[Tu fais le nouveau post dans les résidences ou je m’en occupe ?]
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